Vendredi 24 janvier 2020, les résultats du projet européen Hatemeter, coordonné par le groupe de recherche eCrime de l'Université de Trente, ont été présentés en Italie, ainsi que la plate-forme Hatemeter, développée en tant qu'outil de surveillance, d'analyse et de prévention.
 

L'islamophobie et les discours de haine sont monnaie courante, en particulier en ligne. En 2019, un rapport européen sur l'islamophobie montrait que les musulmans sont parmi les premières victimes de discours de haine en Europe.

Le groupe de recherche réuni dans le cadre du projet Hatemeter (voir annonce en 2018 de l'obtention du financement européen) a développé une plateforme conçue spécialement pour ceux qui travaillent dans le secteur de la lutte contre la discrimination, à commencer par les organisations non gouvernementales.

Cet outil TIC surveille et analyse automatiquement les données Internet et des médias sociaux sur la haine anti-musulmane. Grâce à l'intelligence artificielle et toujours automatiquement, il produit des réponses et des suggestions pour soutenir les contre-discours et les campagnes de sensibilisation.

Le fonctionnement de la plateforme est basé sur une combinaison de langage naturel, d'apprentissage automatique et d'analyse / visualisation de Big Data.

La plateforme a été validée par des expériences menées en Italie, en France et au Royaume-Uni par environ deux cents opérateurs et bénévoles des trois ONG partenaires du projet.

La version finale de Hatemeter avait été présentée en décembre 2019 à Toulouse à des universitaires, des représentants d'ONG et des fonctionnaires de police de l'Union européenne pour :

- faire connaitre ce nouvel outils,
- avoir leur avis sur la méthodologie suivie et sur la plateforme,
- recueillir des conseils pour prévenir et combattre la haine anti-musulmane en ligne.

 

 

Ce projet est présenté et promu à travers une vidéo de sensibilisation, disponible sur youtube, vidéo de © Matteo Scotton